Le SNP dénonce la politique de gestion des ressources humaines du CHU de Nîmes en ce qui concerne l'exercice professionnel des psychologues.
Le CHU de Nîmes ampute les psychologues contractuels d'une partie fondamentale de leur métier : le temps de FIR (formation – information – recherche), dont la fonction est inscrite dans le statut des psychologues hospitaliers (article 2 du décret du 31 janvier 1991).
Cette activité de FIR a pour fonction essentielle de permettre à tout psychologue d'approfondir ses connaissances et d'analyser son positionnement personnel dans un aller retour permanent entre sa pratique et la réflexion théorique et clinique.
Cf. notre publication détaillée sur le sujet
L'outil principal du psychologue est son propre psychisme. Il est inadmissible de priver une profession du dispositif singulier qui lui permet de mettre au travail et d'élaborer les enjeux relationnels et émotionnel inhérents à la pratique auprès de personnes en souffrance. C'est la qualité de l'offre psychologique délivrée aux patients qui est ici attaquée.
L'argument opposé par le CHU de Nîmes consiste à renvoyer les psychologues contractuels au fait qu'ils ne relevent pas du décret portant statut des psychologues titulaires de la FPH.
Le CHU de Nîmes ne tient aucun compte des préconisations de la circulaire DGOS du 30 avril 2012 qui souligne pourtant le fait que les psychologues contractuels doivent pouvoir excercer leur métier dans les mêmes conditions que les titulaires. L'exemple du CHU de Nîmes montre bien le caractère juridiquement insuffisant de la circulaire DGOS du 30 avril 2012.
Le SNP dénonce également l'attitude inadmissible de la DGOS qui a parfaitement connaissance des difficultés que rencontrent les psychologues pour exercer correctement leur métier et ne prend aucune disposition sérieuse pour y remédier.
Vous trouverez ici le courrier envoyé au CHU par la commission et ci-joint la réponse de la directrice.
Commission de la Fonction Publique Hospitalière
SYNDICAT NATIONAL DES PSYCHOLOGUES