Le SNP a refusé après la première réunion, de continuer à participer au Groupe de Travail sur « Les Conditions d’Emploi des Assistantes de service Sociale et des Psychologues » dont il a contesté la méthodologie et les objectifs.
Il a été reçu le 23 Novembre en audience « bilatérale » par M. Rousset DRH de la PJJ qui a souhaité recueillir notre position sur les conditions d’emploi des psychologues. Le SNP a été informé par un document issu de ce groupe de travail que le Temps FIR pour les psychologues de la PJJ « n’avait pas de bases juridiques » et qu’ « une remise à plat de l’organisation du temps de travail des psychologues est souhaitable (…) pour unifier les temps de formation dont ils bénéficient. »
M. Rousset nous a invités à ce moment là, à entrer dans une négociation avec toutes les organisations professionnelles sur les nouvelles dispositions applicables en matière de Droit Individuel à la Formation (DIF).
Nous lui avons expliqué la nécessité pour les psychologues de disposer d’un temps suffisant, un tiers de temps comme le réaffirme la récente circulaire de la Fonction Publique Hospitalière sur la fonction FIR des psychologues et que ce temps n’est pas superposable aux 20 jours annuels du DIF. Nous avons aussi insisté sur la dimension de Recherche, de contacts avec l’ensemble de la profession dans les autres champs et de supervision, qui sont contenus dans le I. R. de FIR et qui ne peuvent entrer dans la définition du DIF.
A cette audience le SNP a été informé que l’AC avait décidé de nous nommer en tant qu’expert pour ce point « des conditions d’emploi des psychologues » au Comité Technique Paritaire central (CTPC) du 3 décembre, comme serait nommée la CFDT sur ce même point pour les Assistants de Service Social, au motif que ces deux organisations syndicales n’étant pas représentées aux CTPC, elles devaient pouvoir s’y exprimer.
Lors du CTP du 3 décembre M. Rousset a informé les Organisations syndicales présentes de la suppression du temps FIR des psychologues qui ne reposerait que sur une fiction et de l’ouverture des négociations sur le temps de formation individuelle qui devraient se poursuivre jusqu’au 2 mai. Jusqu’à cette date les dispositions existantes (= les coutumes selon M. Rousset) se poursuivraient.
Compte tenu de la gravité de ces décisions, les élus des deux syndicats ont convenu de se préparer pour mener une action intersyndicale.
Cette préparation se fera pour le SNP lors de la réunion du 13 décembre pour laquelle nous invitons prioritairement les adhérents du SNP à se mobiliser, compte tenu des règles statutaires du syndicat qui leur donne une responsabilité particulière pour définir les orientations que nous devrons prendre.
C. Manuel, M. Ravineau, S. Million et MJ. Nivet