Psychologues de l’Education Nationale: Des avancées

OUVERTURE DU DOSSIER DES PSYCHOLOGUES DITS « SCOLAIRES »

Audience du SNP au Ministère de l’Education nationale

Le Vendredi 4 Février 2011

 

Serge Fuster,  conseiller aux relations sociales, affaires financières… auprès du ministre a reçu le SNP représenté par son secrétaire général Jacques Borgy et la responsable de sa commission EN  Anaïs Barthélemy. Cette audience répondait à un courrier de sa part demandant un recrutement des psychologues du premier degré et s’étonnant des réponses du ministre de l’Education nationale  aux questions des sénateurs.

Annonce majeure : le dossier des psychologues est ouvert. Chaque organisation professionnelle représentant les psychologues de l’EN est reçue séparément au ministère de l’EN.

 Le ministère de l’Education nationale expertise la piste d’un concours de recrutement de psychologues du premier degré à partir des masters 2 professionnels de psychologie, et par conséquent d’un statut, d’un corps. La DGRH chargée de l’étude de l’impact de cette décision  donnerait ses conclusions mi mars. Aussitôt après, le ministre de l’EN pourrait annoncer la décision d’organiser un  recrutement de  psychologues à partir du master de psychologie.

Le printemps arrive-t-il enfin pour des psychologues depuis longtemps malmenés par une institution qui ne les reconnait pas statutairement ? Restons prudents, les effets d’annonce n’ont pas manqué depuis quelques dizaines d’années, suivis de peu d’effets !

Le SNP a rappelé son engagement pour la reconnaissance des psychologues « scolaires »,  son exigence qu’ils soient formés, recrutés et dotés d’un statut spécifique comme leurs collègues des autres fonctions publiques. Ses arguments pour un psychologue DE l’Education nationale, titulaire à l’intérieur même du système éducatif,  ceux concernant ses actions dans le cadre de la scolarisation des enfants handicapés ainsi que le soutien psychologique apporté aux enseignants ont semblé intéresser notre interlocuteur. L’évolution des missions  a été évoquée, mais notre syndicat s’est déclaré défavorable à un  nouveau texte tant que la question du statut spécifique ne sera pas réglée, ce qui semble avoir été entendu. Ce serait après l’hypothétique annonce du ministre que commenceraient les concertations techniques

Cet entretien, cordial et ouvert, consistait en un audit sur les psychologues du premier degré – l’idée d’une réflexion d’un corps avec les COPsy n’est pas d’actualité  au ministère – mais le SNP a également abordé  d’autres thèmes, soulignant  l’importance de l’équipe RASED et de l’école maternelle.

Concernant les psychologues, une évolution favorable aux attentes de la profession et de toutes ses organisations professionnelles pourrait se dessiner. Le recrutement au niveau master 2 des enseignants ouvre la voie de la régularisation de la situation inconfortable des psychologues dits « scolaires », encore faut-il que cette décision politique soit prise. A défaut, la profession s’étiolerait puis disparaitrait. Assurant que ni les psychologues, ni les familles, ni le monde de l’Education nationale ne l’accepteraient le SNP a remis la pétition de la profession : « Non à l’extinction des psychologues scolaires »,  précisant  que d’autres étaient en cours.

Cette audience confirme les propos tenus à toutes les organisations de psychologues du 1° de l’EN et suscite un espoir certain mais la vigilance s’impose. La profession toute entière saluera  l’ouverture d’un concours interne et externe. Unie, elle attend ce geste politique essentiel du ministre. La présence de psychologues est indispensable au sein de l’Education nationale !

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