P&P n°223 : Psychologue en exercice libéral

Devenir psychologue en libéral émane d’un choix courageux. « Se mettre à son compte », cela signifi e
rendre des comptes aux patients, et surtout, à soi-même. Ce dernier acteur est d’ailleurs rarement le
plus indulgent ! Cela implique aussi de ne plus rendre de comptes à une institution (hormis l’institution
judiciaire) car, bien que l’indépendance stricte du psychologue exerçant en institution soit stipulée,
elle est en réalité le fruit d’une bataille quotidienne pour faire valoir les droits d’une profession
et ses garanties d’exercices. Tout d’abord, être psychologue clinicien en libéral conduit, la plupart du
temps, à une double posture : ouvrir un cabinet pour des patients, et interagir avec les institutions
(sous la forme de supervisions, analyses des pratiques, formations, groupes de parole…). Je désire ici
interroger la pratique du clinicien dans son cabinet, au travers de variations sur la déontologie de la
profession.
Lorsque le clinicien devient thérapeute en libéral, il est assujetti à des droits et à des devoirs. Sa responsabilité
en est accrue, du fait que, précisément, l’institution n’est pas là pour la prendre à sa place,
ou la diluer dans le collectif de travail. Ainsi, le clinicien est seul face à la loi, mais aussi face… à sa
conscience.

11,5016,00

Description

Devenir psychologue en libéral émane d’un choix courageux. « Se mettre à son compte », cela signifi e
rendre des comptes aux patients, et surtout, à soi-même. Ce dernier acteur est d’ailleurs rarement le
plus indulgent ! Cela implique aussi de ne plus rendre de comptes à une institution (hormis l’institution
judiciaire) car, bien que l’indépendance stricte du psychologue exerçant en institution soit stipulée,
elle est en réalité le fruit d’une bataille quotidienne pour faire valoir les droits d’une profession
et ses garanties d’exercices. Tout d’abord, être psychologue clinicien en libéral conduit, la plupart du
temps, à une double posture : ouvrir un cabinet pour des patients, et interagir avec les institutions
(sous la forme de supervisions, analyses des pratiques, formations, groupes de parole…). Je désire ici
interroger la pratique du clinicien dans son cabinet, au travers de variations sur la déontologie de la
profession.
Lorsque le clinicien devient thérapeute en libéral, il est assujetti à des droits et à des devoirs. Sa responsabilité
en est accrue, du fait que, précisément, l’institution n’est pas là pour la prendre à sa place,
ou la diluer dans le collectif de travail. Ainsi, le clinicien est seul face à la loi, mais aussi face… à sa
conscience.

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Version

Digitale, Papier

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