Deux journées de mobilisation, bien relayées médiatiquement, organisées par une intersyndicale comprenant le SNPES/FSU, la CGT, l’UNSA PJJ et la CFDT avec qui le SNP est en lien1, ont eu lieu le 14 et le 29 août.
Il s’agit de continuer à dénoncer la politique d’austérité qui sévit à la Protection Judiciaire de la Jeunesse avec le non-renouvellement d’un nombre important de contrats concernant tous les corps professionnels, dont les psychologues.
Des avancées se mettent en place dont certaines sont encore à confirmer. Mais l’accompagnement d’enfants, d’adolescents nécessitant une attention particulière de même que le travail de soutien de leur famille reste suspendu à la nécessité de maintenir des moyens humains.
Alors que l’attractivité des services publics est déjà en berne, la DPJJ décide de favoriser la surcharge de travail pour tous les professionnels dont les missions sont déjà encadrées par des normes de prises en charge très importantes. Normes dont la révision est toujours repoussée à demain. Favoriser l’épuisement professionnel et les listes d’attente est la conséquence de cette politique de radicalité budgétaire qui fragilise la qualité et la continuité des prises en charge pourtant essentielle.
Une nouvelle journée d’action et de grève le 19 septembre prochain
est programmée si la DPJJ n’est pas en mesure de prendre des engagements supplémentaires.
Le SNP continue de défendre la qualité et la continuité du service public pour que les psychologues notamment soient plus nombreux pour assurer la prise charge des publics les plus fragilisés.
1 Communiqués du SNP :
Les jeunes qui ont affaire à la justice frappés d’austérité ! (14 août) :
https://psychologues.org/wp-content/uploads/2024/08/jeunes-justice.pdf
La mobilisation continue – Maintenir les contractuel(le)s qui accompagnent les jeunes qui ont affaire à la justice (27 août) :
https://psychologues.org/wp-content/uploads/2024/08/mobilisation-29-aout-PPJ.pdf