Le Syndicat National des Psychologues partage les constats et les inquiétudes énoncés depuis plusieurs mois par le collectif constitué pour « assurer l’avenir de la PMI », notamment :
-la précarité ou la réduction de moyens en personnels qualifiés dans les champs médical, paramédical, éducatif, psychologique.
-la diminution voire la disparition des possibilités de rencontres (bilans, consultations) avec et pour les enfants et ceux qui les entourent (parents ; assistantes maternelles…)
Le Syndicat National des Psychologues partage aussi le point de vue selon lequel il y aurait péril à réduire la prévention à un traitement de l’urgence ou de la statistique, cela à une époque où la tendance est à isoler des « priorités » (ceux qui auraient « le plus besoin », l’exprimeraient de façon la plus manifeste, ou par les symptômes les plus forts).
Il veut alerter sur la nécessité au contraire de continuer à promouvoir une « prévention prévenante », se disposant à accueillir les attentes ou demandes à bas bruit ou n’arrivant pas (encore) à se dire.
Aussi, le Syndicat National des Psychologues appelle-t-il les psychologues, particulièrement ceux exerçant en Fonction publique territoriale, à contribuer par tous les moyens qu’ils peuvent mettre en œuvre à la réflexion et l’action initiée par le collectif.
Dans ce cadre, il les invite à s’associer à la journée de mobilisation nationale, le 30 janvier prochain.