Le ministère de l’enseignement supérieur a aujourd’hui deux objectifs principaux:
– Simplifier les appellations de masters :il existe aujourd’hui plus de 150 spécialités différentes de masters de psychologie.
– Améliorer l’insertion professionnelle des diplômés.
Pour ce faire, une remise à plat des études est en cours avec entre autre, l’idée d’une licence généraliste.
Lors des réunions à la direction générale de l’enseignement supérieur, différentes propositions ont été avancées telles que:
– La suppression de la régulation des flux laissant la possibilité à tout étudiant d’aller jusqu’au master.
– La suppression des parcours avec un seul intitulé de diplôme « psychologie ».
Le SNP s’oppose totalement à ces propositions pour plusieurs raisons:
– L’absence de régulation des flux entraînerait de fait une suppression de la dimension professionnelle de la formation au bénéfice d’une formation uniquement théorique.
– L’absence d’indication sur les parcours aboutirait à la création de certifications post-masters c’est-à-dire de listes de compétences parcellaires donc à la destruction de la profession.
C’est pourquoi nous proposons:
– Une sélection à la fin du L3
– Un nombre réduit de masters couvrant les trois grands courants que sont la psychologie du développement, la psychologie du travail et des organisations et la psychologie clinique, psychopathologie clinique.
C’est dans cet esprit et pour sauvegarder l’avenir de la formation des psychologues et maintenir le choix des différents courants à l’université que le SNP engage les collègues à signer la pétition pour le maintien de l’enseignement de la psychanalyse dans la filière psychologie.
Jacques Borgy, Secrétaire général
http://www.petitions24.net/pour_lenseignement_de_la_psychanalyse_a_luniversite#form