Avant l’instauration du master, la sélection en psychologie s’effectuait entre la maîtrise et le DESS et a été maintenue entre le M1 et le M2 c’est-à-dire au cours d’un cycle. Cette sélection étant illégale, de plus en plus d’étudiants rejetés attaquent en tribunal administratif et ont gain de cause. L’université est obligée de les reprendre sous peine de paiement de pénalités.
Pour mettre fin à cette situation, la FFPP et l’AEPU ont lancé une pétition demandant que cette sélection soit faite en fin de licence.
Après réflexion et analyse, le SNP ne signera pas cette pétition.
Le courrier suivant a été envoyé à Benoît Schneider, Président de la FFPP:
« Tout en saluant l’initiative prise par la FFPP et l’AEPU et en partageant les constats qui sont faits sur une situation qui n’est pas nouvelle mais qui prend seulement un tour juridique, nous pensons que la demande envers le Ministère doit être plus accentuée. C’est l’ensemble de la formation des psychologues qui nécessite d’être repensée, et cette situation nous en donne l’occasion. C’est d’abord demander l’application du principe d’une formation dérogatoire, comme il en existe d’autres, qui encadrerait un cursus professionnalisant et de recherche. L’idée d’Instituts de Formation des Psychologues pourrait être ici reprise. C’est ensuite dissocier l’attribution du titre de l’obtention du diplôme, ce qui implique l’existence d’un Haut Conseil des Psychologues. C’est enfin mettre en place un doctorat mixte professionnalisant et de recherche basé sur l’alternance pour répondre à la fois à la véritable revalorisation du « haut niveau » de formation exigée par la loi de 1985 et ajuster aux réels besoins le nombre de psychologues formés.
Pour porter ces propositions, nous avons demandé à participer aux groupes de travail du MESR sur le projet de décret prévu pour la rentrée 2016."
La Commission Université du SNP