SERAFIN-PH, L’AVENIR DU MÉDICO-SOCIAL ?

SERAFIN-PH, L'AVENIR DU MEDICO-SOCIAL

EN GUISE D'INTRO

Vous avez peut-être déjà entendu parler de Serafin-Ph ? Celui qui se décline en « Services et Établissements: Réforme pour une Adéquation des FINancements aux parcours des Personnes Handicapées » ? Si ce n’est pas le cas, cela ne devrait plus tarder… Loin d’être seulement une réforme technique de la tarification dans le secteur médico-social, Serafin-Ph et ses nomenclatures s’inscrivent dans un mouvement de transformation globale. 

Compte tenu de la portée de ce phénomène de fond, nous invitons fortement les psychologues à s’y intéresser ! 

Depuis plusieurs années, le Syndicat national des psychologues est attentif aux enjeux et aux effets de cette réforme: dès juin 2016, Jacques Borgy, alors Secrétaire national du Snp, attirait notre attention sur le sujet dans un édito de notre revue Psychologues & Psychologies ; la commission Salariés du privé (alors encore dénommée commission Conventions collectives) publiait, en mai 2017, un communiqué intitulé « Les réponses aux besoins bouleversent les règles » qui questionnait les évolutions en cours. 

Les membres de cette commission mettent aujourd’hui à votre disposition le travail de décryptage et d’analyse qu’ils ont effectué dans trois articles parus précédemment dans P&P 

Le chapitre1, « Un témoin des évolutions en cours dans le secteur médico-social ? », vous propose une analyse globale du projet Serafin-Ph en tant que témoin des évolutions du secteur médico-social, en décryptant sa logique, sa dimension économique, et enfin la notion de nomenclature. 

Le chapitre 2, « Plongée accompagnée dans les nomenclatures », vous accompagne à travers une plongée dans le contenu des nomenclatures des besoins et prestations, outils nés de la réforme Serafin-Ph : qu’est-ce qu’un besoin et en quoi cette notion pose question ? Quelle vision de l’être humain se dessine en filigrane dans les différents textes relatifs à Serafin-Ph ? Que sont les prestations, que permettent-elles et que font-elles tomber dans les oubliettes ?  

Le chapitre 3, « Des psychologues en eaux troubles », se penche plus spécifiquement sur la représentation du travail des psychologues et sur ce qui se nomme prestations indirectes. 
Vous pourrez lire les propositions que le Snp a fait à la Direction générale de la cohésion sociale (Dgcs) [1], copilote, avec la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (Cnsa) de Serafin-Ph. Nous avons retravaillé la fiche « Prestations des psychologues » initiale afin que les prestations de psychologues y ressemblent, un peu au moins, à ce que peuvent être notre travail et nos missions. 

Vous pourrez ensuite remettre pied à terre pour un premier retour de terrain, interrogeant les enjeux d’application de Serafin-Ph à l’élaboration des Projets personnalisés, dans le n° 265 de notre revue Psychologues & Psychologies. 

Également à lire dans les cahiers de l’Actif, un article de la commission intitulé « Ca sent quoi, un bouquet de prestations ? », décryptant la philosophie des nomenclatures pour en comprendre la portée, les intérêts et limites, et cerner les usages (gestionnaires et/ou cliniques) qui peuvent en être fait. 

N’hésitez pas à nous écrire pour partager vos témoignages et réflexions

Contact : com-sp@psychologues.org