Psychothérapies : une protection du public purement administrative !

La loi de modernisation de notre système de santé adoptée le 17 décembre dernier a modifié* l’article 52 de la loi HPST relatif au titre de psychothérapeute.

Le directeur général de l’ARS est maintenant investi du pouvoir de suspendre un professionnel du droit d’user du titre de psychothérapeute et, lorsqu’une condamnation pénale est prononcée à l’encontre du professionnel faisant usage du titre de psychothérapeute, de la mission de procéder à sa radiation du registre national des psychothérapeutes. 

Nous attendons le décret qui doit fixer les modalités de suspension du droit d’user du titre ainsi que les modalités de radiation.

En l’absence d’instance professionnelle et de déontologie opposable pour les psychologues faisant usage du titre de psychothérapeute, les décisions seront prises par le seul pouvoir administratif

Pour une réelle protection du public, nous demandons donc, avant la rédaction de ce décret, la mise en place par les pouvoirs publics du Haut conseil des psychologues et de la déontologie légalement établie est plébiscitée par plus de 90{52497356009d932b60fe8e0944399b5260cadd9d58d90c44590d5be4b8bdbada} des psychologues ayant répondu à notre sondage en ligne entre le 10 juillet et le 4 décembre dernier.

* vous trouverez ici le texte modifié