Les annonces du Président de la République à l’issue des Assises de la Santé mentale et de la psychiatrie ont considérablement heurté l’ensemble des psychologues, quel que soit leur champ d’exercice. Un premier volet en lien avec la généralisation du remboursement en libéral a fait l’objet d’un récent communiqué SNP, le deuxième volet concernait les psychologues de la FPH et du médico-social.
Pour rappel, la délégation reçue au Ministère le 28 septembre lors de la manifestation était composée de représentants de la CGT, du SIUERPP et du SNP. FO a été reçu seul comme le 10 juin. Toutes les revendications ont été exposées lors de ce rendez-vous.
- Nous avons fermement défendu la revalorisation des grilles salariales des psychologues. La rémunération en début et en fin de carrière doit être revue. Le premier échelon est inacceptable au regard de la qualification et des responsabilités attendues. Le SNP revendique une réelle harmonisation des grilles de toutes les fonctions publiques. Ainsi, le 8eme échelon Hors Classe crée devrait au moins correspondre au dernier échelon spécial Hors Échelle Indiciaire des Psychologues de l’Éducation Nationale.
- Hormis le complément de traitement indiciaire qu’il faut appliquer à tous, nous avons rappelé l’exclusion des psychologues hospitaliers et des psychologues salariés du privé du médico-social des revalorisations du Ségur. Il est inadmissible que les psychologues aient été écartés de ces négociations !
Le SNP soutient la revalorisation de l’ensemble des grilles salariales et recherche les accords intersyndicaux permettant cette avancée cruciale.
Le SNP continuera de défendre le respect du statut FPH et la mission FIR des psychologues, il encourage la reconnaissance de la structuration de la profession à l’hôpital et la réflexion sur un statut de psychologue coordonnateur.
Le SNP a toujours affirmé l’autonomie des psychologues, le libre choix des outils et la pluralité des approches et des méthodes en équipes pluridisciplinaires.
- Nous avons soutenu la nécessité absolue de renforcer les postes de psychologues dans les différentes fonctions publiques. L’exercice libéral ne doit pas compenser l’absence d’investissement dans les structures publiques.
Le chef de l’État annonce 800 postes supplémentaires pour les CMP mais ce ne seront pas seulement des psychologues. Pour un peu plus de 2000 CMP (adultes et enfants confondus), cette annonce est clairement insuffisante et ne répond pas, encore une fois, aux besoins des patients.
Les menaces qui pèsent sur les psychologues libéraux sont les mêmes que celles qui
pèsent sur les psychologues en institutions au mépris de la santé publique.
À l’issue de la conférence de presse du Président de la République, le SNP a directement interpellé Emmanuel MACRON et Olivier VERAN ainsi que ses conseillers, pour signifier notre mécontentement en insistant sur la défense des psychologues hospitaliers et du médico-social.
Le SNP continue de défendre les psychologues en services publics et en institutions !
Nous préparons un document qui listera en détail les revendications plus spécifiques à la fonction publique hospitalière.
La commission FPH du SNP